Tout le film tourne autour de la journée du 6 juin 2007, la date du 2nd tour de l’élection présidentielle. Et du fait que Cécilia sarkozy n’a pas voté ce jour là et ne s’est pas montrée.
Le film alterne des flash-backs entre cette date historique et les 5 ans qui ont précédé, de 2002 à 2007
Villepin : « Sarkozy, le « gesticulateur précoce » »
RaffaRIEN
Gergorin et le général Rondot
affaire Clearstream
surnom de Dominique de Villepin = « Néron »
« Nicolas n’est pas fou, il est maniaco-dépressif »
Chirac : « [Sarkozy] Il est libéral, atlantiste et communautariste, je ne suis rien de tout ça »
erreur de Cécilia Sarkozy : elle lui conseillait en 2004 de ne pas prende l’UMP et de rester à Bercy
acteurs du film très ressemblants (tous mais particulièrement eux) :
– Bernard Le Coq : Jacques Chirac
– Hippolyte Girardot : Claude Guéant
– Samuel Labarthe : Dominique de Villepin
28 novembre 2004 : congrès UMP du Bourget
Villepin sur Sarkozy : « le nabot »
Isabelle Balkany
Cécilia Sarkozy qui part de Roissy en Jordanie avec Richard Attias
Chirac à plusieurs reprises : « le petit Nicolas »
Chirac sur Sarkozy : « Ce sera mon dernier scalp ! » (ajout suite à un commentaire judicieux fait à cet article)
En août 2005, on voit Cécilia Sarkozy à la une de Paris-Match avec Richard Attias
scène de Dominique de Villepin se baignant dans l’océan à La Baule
Villepin : « de quelle rupture il nous parle, de sa rupture avec Cécilia ? »
Villepin : [Sarkozy], « le nain »
rôle trouble de Rachida Dati, intermédiaire entre Cécilia et lui, Nicolas Sarkozy
Henri Guaino, speechwriter
erreur de Jacques Chirac qui sous-estime Nicolas Sarkozy et ne croit pas en sa victoire en 2007
plusieurs scènes de déjeuners entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy
le film montre la rivalité entre Pierre Charon et Rachida Dati
(Pierre Charon sera la source de Michael Darmon, ex-journaliste de France 2, qui écrira après la disgrâce de Rachida Dati la biographie critique : « Belle Amie »)
Sarkozy mis à la porte de son appartement de l’île de la Jatte à Neuilly
Villepin : « ce nain va nous faire une France à sa taille »
Pierre Charon, Laurent Solly, Franck Louvrier (et Frédéric Lefebvre ?) (mais pas Claude Guéant) refoulés de la soirée du Fouquet’s par Cécilia et Rachida Dati
Cécilia Sarkozy arrive finalement au Fouquet’s et après à la soirée place de la Concorde
CONCLUSION
Ce film est certes une gallerie de sosies et une succession de bons mots et petites phrases assassines, mais l’ensemble est fidèle à la réalité.
Et les fictions politiques françaises étant rares, il faut s’en contenter et les encourager.
Ce film n’apprendra rien aux observateurs attentifs de la vie politique ou aux acteurs du pouvoir mais il sera instructif pour les autres
2 réflexions au sujet de « les bons mots du film « La conquête » sur Nicolas Sarkozy et la campagne présidentielle de 2002 à 2007 »